Devenue l’une des priorités de l’Union, l’amélioration de l’environnement devrait par ailleurs représenter un tiers du budget global.

Les pays ayant rejoint l’Union en 2004 continueront à investir pour leurs infrastructures, mais ils entendent aussi allouer 59 % des fonds dont ils devraient bénéficier dans les prochaines années au soutien de la croissance et au développement de l’emploi.

De leur côté, les anciens pays de l’Europe des Quinze peuvent se permettre de concentrer leurs efforts sur ce double objectif : un quart des fonds pourrait ainsi être consacré à la recherche-développement et à l’innovation, soit 86 milliards sur 347 milliards d’euros.

Cette proportion, qui atteindrait 70 % au Danemark et 50 % en Finlande ou en Autriche, devrait tourner autour de 20 % dans les pays ayant rejoint l’Union plus récemment. De même, les investissements orientés vers les technologies de l’information et les services devraient plus que doubler par rapport au précédent programme, à 15,3 milliards d’euros.

L’amélioration de la compétitivité des entreprises, en particulier des PME à l’international, pourrait mobiliser quelque 27 milliards d’euros, soit 8 % de l’ensemble des fonds.

Devenue l’une des priorités de l’Union, l’amélioration de l’environnement ne devrait pas être en reste. Elle devrait à elle seule représenter un tiers du budget global. Le changement climatique concentrerait 14 % des fonds, tandis que 9 milliards seraient dépensés pour améliorer l’efficacité énergétique et promouvoir les énergies renouvelables.