L’État a annoncé en ce début janvier 2021 la sortie du 4e Programme d’investissements d’avenir. Celui-ci sera doté d’une enveloppe de 20 milliards d’euros consacrée à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation.
La structuration du « ruissellement » de cette enveloppe est toujours complexe. Sur les aides directes aux entreprises, on retiendra que ce sont près de 3 milliards qui sont mobilisés, de la façon suivante :
- Les aides à l’innovation mises en œuvre par Bpifrance pour le compte de L’État à hauteur de 1,25 Md€, y compris pour les jeunes entreprises à forte intensité technologique, dites « deep tech », accordées par le réseau régional Bpifrance. Ces aides s’adressent aux start-up et PME et leur permettent de financer des études de faisabilité, des travaux de recherche industrielle et/ou de développement expérimental, en vue de mettre au point des produits, procédés ou services innovants présentant des perspectives concrètes d’industrialisation et de commercialisation.
- Les concours d’innovation à destination des start-ups et PME à hauteur de 0,5 Md€, qui accompagnent la création et la croissance d’entreprises innovantes et fortement technologiques, à travers des aides destinées à orienter les jeunes chercheurs vers la création d’entreprises (i-PhD), à valoriser les résultats de la recherche publique (i-Lab), et enfin à financer des projets d’innovation à fort potentiel portés par des start-ups et des PME (i-Nov) sur différentes thématiques : numérique, santé, transports et mobilités durables, énergies renouvelables, etc ;
- Le soutien aux projets structurants de R&D dans tous les secteurs à hauteur de l Md€, pour accompagner des projets ambitieux dans leurs objectifs, pouvant intéresser tout type d’entreprises, en association ou non avec des laboratoires ou instituts de recherche. De tels projets sont destinés à structurer les filières industrielles et renforcer les positions des acteurs sur des marchés porteurs.
source : Bpifrance