L’audit commandé par le gouvernement conforte le dispositif « prometteur » des pôles lancé en 2004. Sur les 71 pôles de compétitivité, 19 vont néanmoins devoir améliorer leur action et les 13 autres qui n’ont pas atteint leurs objectifs se voient attribuer un sursis.  L’audit met aussi en garde les responsables de cette politique des pôles contre la complexité encore trop forte des circuits de financement.

Cet audit d’évaluation a été mené par le cabinet américain Boston Consulting Group associé à CM International pendant huit mois.Ses principales conclusions :

• Le système de financement est efficace : les crédits annoncés à l’origine (1,5 milliard d’euros sur trois ans) ont effectivement été mobilisés pour des projets d’innovation
• Il est « équilibré » : tous les contributeurs y ont participé « de façon équilibrée », avec toutefois un moindre engagement des financeurs privés.
• Il se développe : le nombre de projets soumis au Fonds unique interministériel (FUI) est en forte croissance.
• Les PME ne sont pas oubliées : « Le niveau d’implication des PME dans ces projets est fort et celles-ci reçoivent une part importante des financements publics dédiés aux projets ».
• Les financements restent sélectifs : 10 pôles sur 71 concentrent environ 55 % des financements libérés à ce jour.

Des résultats inégaux

• 39 pôles ont atteint leurs objectifs et méritent même, pour certains, d’être hissés au rang de pôles « mondiaux »
• 19 ne les ont atteints que partiellement
• 13 n’ont pas rempli leur mission

L’audit met aussi en garde les responsables de cette politique des pôles contre lacomplexité encore trop forte des circuits de financement.

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